Les principes de fonctionnement d'une Amap
Une démarche d'agriculture paysanne
Une AMAP inscrit sa démarche de coproduction dans le respect des 5 principes fondamentaux de la charte des AMAP. En particulier, elle :
– soutient le maintien, la pérennisation et l’installation,
– favorise l’autonomie dans le fonctionnement des fermes,
– s’inscrit dans une dynamique de territoire et de solidarité,
– accompagne la viabilité économique des fermes partenaires,
– est attentive aux conditions sociales de l’activité agricole.
"Soutenir une AMAP, c'est tisser un lien direct entre le producteur et le consommateur, pour une agriculture locale, solidaire et respectueuse de la nature."
Anonyme
Une pratique agro-écologique
Une AMAP soutient une agriculture respectueuse des hommes, de l’environnement et de l’animal, en référence aux fondamentaux de l’agriculture biologique. En particulier, elle s’engage dans une activité agricole :
– durable, diversifiée et adaptée au territoire, en rupture avec l’agro-chimie (sans engrais ni pesticides chimiques de synthèse,…) et avec toute entreprise d’appropriation mercantile du vivant (sans OGM, …),
– favorisant la biodiversité végétale et animale,
– contribuant au maintien et au développement des semences paysannes essentielles pour rester autonomes.
"Les AMAP ne sont pas seulement des moyens d'obtenir des produits frais et bio, elles sont des moteurs de changement social et environnemental."
Anonyme
Une alimentation de qualité et accessible
Une AMAP coproduit une alimentation de bonne qualité gustative, sanitaire et environnementale. Elle cherche à rendre cohérent son soutien à l’agriculture avec la dynamique d’un territoire et les besoins d’une population. C’est pourquoi chaque AMAP cherche à élargir l’accessibilité d’une telle alimentation à toutes et à tous.
Une participation active dans une démarche d'éducation populaire
Une AMAP vise à créer les conditions de la participation et de l’appropriation citoyenne des enjeux agricoles et alimentaires, notamment par le débat, les apprentissages et le partage des savoirs. Elle :
– s’organise sur la base d’une implication de l’ensemble de ses membres,
– veille à sa pérennisation et à la circulation de l’information,
– cherche à créer une relation de qualité entre paysan-ne-s et amapien-ne-s dans un cadre convivial favorisant le dialogue, le lien social, la confiance et la coresponsabilité.
Une relation solidaire contractualisée sans intermédiaire
Amapien-ne-s et paysan-ne-s en AMAP s’engagent mutuellement sans intermédiaire à partager la production pour une période donnée, par le biais de contrats solidaires (la durée de la période de contrat est liée aux cycles de l’activité de la ferme et dépend de chaque famille d’aliments contractualisée). Ce partenariat favorise la transparence entre amapien-ne-s et paysan-ne-s. Pour chaque famille d’aliments, le contrat :
– stipule les engagements réciproques des deux parties tels que définis dans la charte,
– établit un prix juste et rémunérateur prenant en compte la viabilité économique de la ferme et les conditions sociales de celles et ceux qui y travaillent.